1. Quel est ton parcours dans l'impro?   J’ai commencé l’improvisation en 1989 avec les « ados de l’impro ». Après avoir été jouteuse pendant 8 ans, je suis devenue coach pour différents groupes allant de 8 à 50 ans… Depuis 1998, je suis également arbitre… Cette fonction me permet d’affiner sans cesse mon regard sur le jeu d’impro et d’agrandir régulièrement ma collection de savates !!! Le 14 février 2005 (date symbolique !), je rejoignais l’équipe d’ImproTraining.

2. Ce que l'impro apporte dans une formation par rapport aux formations classiques?   Il permet aux participants de vivre une expérience unique, personnelle et ludique. Tout l’apprentissage en est facilité. Au-delà de concepts théoriques classiques, les participants découvrent énormément sur eux, sur leur manière de fonctionner. On sort du cadre classique pour toucher directement à ce qui fait la différence dans une société : l’homme !!! Et puis apprendre en s’amusant est la meilleure façon d’apprendre !

3. Quel est ton meilleur souvenir en tant que coach?   Il n’y a pas très longtemps, je me rendais à match d’impro à Bruxelles et dans le staff du jour, une personne me semble familière… Un ancien participant à nos formations qui fait désormais partie d’une équipe d’improvisation amateur. Il m’a expliqué qu’il trouvait l’impro tellement positive pour son évolution personnelle tant dans la sphère privée que professionnelle, qu’il avait décidé d’en faire régulièrement. Bien sur, le but de nos formations n’est pas de transformer les participants en improvisateurs, mais j’étais très heureuse que nous ayons  suscité un tel enthousiasme…

4. Quel est ton meilleur souvenir en tant que jouteur?   Un match filles-garçons il y a de nombreuses années… J’étais très malade (un bon 38.5°C) mais aucune fille pour me remplacer. Je dis donc au coach  « ok, j’y vais, mais calmement ». Résultat : un de mes meilleurs matchs… beaucoup d’énergie, des idées originales, une bonne écoute… Et les filles ont écrasé les garçons !!!!  

5. Ton exercice préféré et pourquoi?   « Oui et… » L’exercice qui vous oblige à positiver. Quoiqu’il arrive, si on écoute l’autre, si on joue avec lui, on peut avancer ensemble, à l’infini. Comme dans la réalité, le « oui mais » ne sert à rien, il faut apprendre à accepter les propositions des autres et à composer avec elles. J’appelle cet exercice « le coup de pied aux fesses du cerveau »… si on se force un peu, on va vite beaucoup plus loin que ce qu’on pense !